Après réflexion, nous nous sommes dit que quoi de mieux que l'histoire d'un de nos clients pour vous montrer concrètement comment faire autrement. Tadaaaaaaam ! Voilà l'apparition de la rubrique "Histoire du mois". #histoiredumois. Aujourd'hui, nous allons vous faire part d'une histoire qui a pour intrigue principale les relations au travail.

 

 

Introduction :

Entreprise de l'économie sociale et solidaire

45 salariés - PACA

Contraintes financières fortes qui amènent l'entreprise à faire des choix qui modifient le travail quotidien. Par exemple : Ne plus accueillir uniquement les personnes les plus démunies (comme les sans-abri) mais accepter les demandeurs d'emploi et les cadres en reconversion. Dans ces modifications, ont nous dit que certains salariés "jouent le jeu" alors que d'autre "résistent" et que cela a des conséquences sur les relations entre services. Bref, c'est compliqué de travailler sereinement.

 

 

CHAPITRE 1 :

Nous avons animé deux groupes : un avec des salariés & un avec des membres de la direction et du management. (Pourquoi ? Il vaut mieux éviter de mettre des personnes ayant un lien hiérarchique dans le même groupe, cela ne libère pas totalement la parole. On a beau dire que la parole est libre, mais quand votre chef est là vous faites attention à ce que vous dites non ?).

 

Ces groupes ont posé les constats :

Pour les salariés :

Sentiment de ne pas être pris en compte par la direction et par les collègues

Des non-dits sont ancrés et ne permettent pas d'aller de l'avant

Il n'y a plus d'écoute et plus d'envie

Le besoin d'une direction plus présente est exprimé

Il y a un grand attachement à l'entreprise

Le travail que l'on y fait est utile.

Pour le groupe "direction"

La difficulté de se positionner est présente

Le changement n'a pas été accompagné

Eux non plus n'étaient pas réellement pour ce changement, du coup pour le cacher ils ont amplifier le "c'est comme ça et puis c'est tout".

Impression de ne pouvoir faire autrement

Beaucoup d'investissement dans cette entreprise notamment lié au sentiment d'utilité du métier social.

 

 INTERMÈDE :

Après la découverte des autres groupes  : "Parler ça fait du bien", "finalement, on a tous un peu tord et un peu raison", "je ne pensais pas qu'ils allaient ressortir ça", " maintenant comment fait-on ?"  

 

 

CHAPITRE 2 :

Nous avons accompagné les groupes à s'accorder tout d'abord sur des thèmes et des valeurs qui seraient idéaux dans l'entreprise, puis sur des pistes d'actions afin d'améliorer la situation. (=  l'idéal c'est ça + comment se rapprocher de l'idéal ? ). Le choix s'est porté sur deux groupes de travail :

 

 

"Les relations de travail idéales" (rien que ça !)

- La cohésion : se retrouver

- Le soutien : Pouvoir compter les uns sur les autres

- La communication : fluidifier les échanges et pouvoir tout se dire

 

 

" Le sens du travail" (sacré programme !)

- Le réel : Prendre en compte le terrain

- L'utilité : avoir la finalité du travail social au coeur des choix stratégiques

- Les moyens : Pouvoir faire un travail de qualité.

 

CHAPITRE 3  :

Après avoir animé une séance d'intelligence collective centrée sur la créativité et l'ouverture : "Dites vous que tout est possible" puis par une phase de choix et de concrétisation : "Quel est le prochain petit pas que votre entreprise est prête à faire ?";  les pistes suivantes ont été choisies, puis mises en place :

Relation au travail synergie creactive

  • Avoir des échanges tous les deux mois pour réguler le groupe et se dire les choses en vérité
  • Former l'ensemble du personnel à la communication non violente pour pouvoir parler "le même langage"
  • Accorder les plannings afin de pouvoir faire un briefing café tous ensemble, les matins
  • Mettre en place des temps de cohésion organisés par et avec la direction
  • Impliquer les salariés dans la réécriture des missions
  • Impliquer les salariés dans la réponse aux appels à projets
  • Donner l'autonomie par service de l'achat de matériel aidant à bien faire le travail

 

pour conclure :

Bilan final : Une dynamique est née après cette démarche. L'importance de se dire, mais surtout d'écouter ce que l'on nous dit a été un apprentissage majeur. Les bases de la communication non violente ont aidé la fluidité de cette dynamique et a permis de poser un socle commun. Le briefing matin qui ne faisait pas sens pour tous est désormais une tradition 😉

Par ailleurs, l'implication des salariés est plus difficile, car elle demande une autonomie plus grande que ce que l'organisation ne permet. La direction souhaite avoir un coaching individuel pour apprendre à "lâcher prise" et à "accompagner son changement" afin d'aller plus loin dans la mise en place de ce plan d'action.

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